Banques : des engagements climat à prendre au 4ème degré
Oxfam France publie un nouveau rapport intitulé « Banques : des engagements climat à prendre au 4ème degré » et lève le voile sur l’empreinte carbone colossale des banques françaises en analysant les émissions de gaz à effet de serre issues des activités de financement et d’investissement des six principales banques françaises, et en leur attribuant une « température ».
CCFD : soutenir des projets à forte utilité sociale et environnementale.
Pionnier de la finance solidaire en France avec la création du premier fonds commun de placement Faim et Développement en 1983, le CCFD-Terre Solidaire propose aujourd’hui une gamme de produits d’épargne sûrs, responsables et solidaires.
Dans sa ferme, il traque les gaz à effet de serre
Depuis deux ans, l’exploitation bovine de Benoît Huntzinger, à Chemillé-en-Anjou, fait partie du programme européen Life Beef Carbon, Le but: réduire son empreinte carbone de 15 % en dix ans,
Portrait
Lorsqu’il fait visiter son exploitation, Benoît Huntzinger se plaît à raconter qu’avant ses 40 ans, Il menait une tout autre vie. Pendant deux décennies, ce solide gaillard a éte employé dans une banque mutualiste agricole de l’Ouest. « À la fin de ma carrière, J’étais en charge des grands comptes, explique-t-il. Ça allait des supermarchés aux groupes à plusieurs milliards de chiffres d’affaires. «
Depuis un peu plus de deux ans, Il a troqué son costume de banquier pour une tenue bien plus confortable. En 2018, il est devenu le propriétalre, avec son épouse Marine, de la ferme des Blottieres, à Chemillé-en-Anjou (Maine-et-Loire) « Elle est bio depuis trente ans, lance-t-il avec fierté. La reprendre, c’était à la fois une décision professionnelle et familiale. ~
486 tonnes de CO2 par an
Sur ses soixante quinze hectares, Benoît Huntzinger élève cinquante vaches allaitantes Limousines « et une cinquantaine de veaux par an » Il s’est aussi pris de passion pour le mouton de Belle-Île » C’est une race qut avait presque disparu, indique-t-il On en dénombre 500 dans toute la France dont soixante-dix chez moi. » 95 % de ses revenus proviennent de la vente en direct.
Le programme Life Beef Carbon, Il s’y est mis « dès le départ . Par conviction, d’abord, celle que » le bio » ne suffit plus et qu’il faut prendre conscience des conséquences sur la planète des gaz à effets de serre ». Life Beef Carbon est un projet collectif associant la France, l’Italie, l’Espagne et l’Irlande. Dans ces pays, 170 fermes innovantes ont accepté de devenir » des laboratoires de recherche et de diminuer de 15 % leurs émissions de gaz à effet de serre », résume Christophe Grosbois, chargé de mission viande bovine à la chambre régionale d’agriculture des Pays de la Loire
Chacune de ses fermes s’est engagée a réaliser le bilan environnemental de son exploitation, grâce à CAP’2ER, un outil de diagnostic. En 2017 aux Blottières, on émettait 486 tonnes de CO2 par an. Pres de la moitié de ces gaz à effet de serre était déjà stockée naturellement dans les sols. » Insuffisant « , pour Benoît Huntzinger qui a décidé de mettre en place des actions pour diminuer son empreinte carbone.
Des mares, des haies, du pâturage
Pour commencer, il a tapé dans ses effectifs et est passé » de cinquante cinq à cinquante vaches ». Depuis dix ans, l’agriculteur a également baissé de 30 % sa consommation de carburant sur la ferme, en adaptant son tracteur. » On a surtout laissé les vaches faire ce qu’elles font de mieux: aller au pâturage, glisse-t-il dans un sourire. Vous savez, c’est André Pochon qui a dit un Jour qu’une vache, c’est une barre de coupe à l’avant et un épandeur à l’arrière. «
L’exploitation dispose aussi de panneaux solaires, » installés par mon prédécesseur,je n’y suis pour rien « , qui procurent deux fois plus que ce que Benoît Huntzinqer utilise. Le tout est revendu à EDF. L’agriculteur entretient également quinze kilomètres de haies » hautes et bien fourmes, et ses mares. » Ce sont des puits de carbone, assure-t-il J’en ai déjà deux et j’ai pour projet d’en creuser d’autres. C’est un pe farfelu quand on y pense, de creuser des mares dans ses champs. »
Dans un an, Benoît Huntzinger fera à nouveau le diagnostic environnemental de son exploitation. Il verra si toutes ses actions ont été efficaces et s’il a vraiment diminué son empreinte carbone 15 % en moins? » C’est plus « , affirme-t-il.
Et il ne s’arrêtera pas là L’agriculteur, qui prône l’autonomie alimentaire, est persuadé qu’une agriculture vertueuse est une agriculture heureuse. «Aujourd’hui, j’ai des enfants qui veulent faire le même métier que leur papa, confie-t-il. Quand j’étais dans la banque, jamais ils ne m’avaient dit ça.»
Faut-il refuser la 5G?
Le projet du réseau 5G serait une évolution aussi importante que la création d’Internet. Internet a révolutionné notre accès à la connaissance. La 5G peut révolutionner notre façon de produire, mais aussi d’être contrôlé. Comment engager le débat, pourquoi engager le débat ?
Arnaud du Crest
La crise climatique menace toujours plus la santé et la sécurité alimentaire des Africains
Sécheresses, inondations, cyclones : le continent le moins polluant de la planète subit de plein fouet les conséquences du réchauffement.
(Un article du journal Le Monde, du 26 octobre 2020)
François d’Assise
Toute sa vie, François d’Assise fait la promotion de la solidarité aux pauvres, aux démunis, aux marginalisés. Il dénonce les injustices et s’oppose à toute appropriation. C’est dans la prière qu’il trouve toute sa force pour aimer et pour aider les autres. Un jour, il réalise que toute la Création forme une grande famille, une sorte de fraternité universelle. Il invite tous les humains à l’amour mutuel et au respect de notre mère la Terre, notre soeur la Lune, notre frère le Soleil…
L’encyclique Laudato Si
LETTRE ENCYCLIQUE « LAUDATO SI »
DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS SUR LA SAUVEGARDE DE LA MAISON COMMUNE
combattre la pauvreté passe par l’écologie
Les mesures de lutte contre la pauvreté et le réchauffement climatique doivent être menées de front afin de mieux prendre en compte les besoins des plus démunis, explique Claire Hédon, présidente d’ATD Quart Monde. Ce mouvement fait partie du « Pacte du pouvoir de vivre » qui réunit une cinquantaine d’organisations, dont la Mutualité Française, pour faire converger l’écologie et le social.
En mars 2019, le » Pacte du pouvoir de vivre » a présenté 66 mesures pour « faire face à l’urgence sociale et économique ». Parmi elles, les mesures 42 à 54 concernent l’écologie :
- Appliquer le principe de pollueur-payeur à tous
- Utiliser de nouveaux indicateurs de richesse
- Développer des mobilités plus durables et sortir de la dépendance aux énergies fossiles
- Organiser la transition écologique dans les territoires et anticiper les mutations de l’emploi
- Instaurer une fiscalité écologique solidaire et sociale
- Adopter un plan d’investissement dans la transition écologique
Investir ou épargner écologiquement responsable
Vous cherchez à placer votre argent et vous voulez qu’il soit utile à la société et à la planète. Vous avez entendu parler de placements comme l’ISR (Investissement Socialement Responsable) mais vous ne savez pas comment les identifier. Découvrez les labels pour vous accompagner dans un futur placement responsable ou solidaire.
Le label est une référence très utile pour reconnaître et choisir des placements responsables ou solidaires.
Vous connaissez peut-être déjà des labels utilisés dans l’alimentation ou dans d’autres secteurs d’activités, mais savez-vous qu’il en existe aussi qui certifient le caractère responsable des produits d’épargne financière.
Plusieurs labels coexistent répondant chacun à des exigences particulières et des typologies de placements divers. Les trois principaux labels de la finance responsable pour les fonds de placements sont :
- le label ISR qui encadre de manière exigeante et transparente l’investissement dans les entreprises qui ont de bonnes pratiques de développement durable
- le label GreenFin qui garantit le financement de la transition écologique et énergétique,
- le label Finansol pour les placements solidaires.