Archives de catégorie : Conversion Écologique

Investir ou épargner écologiquement responsable

Vous cherchez à placer votre argent et vous voulez qu’il soit utile à la société et à la planète. Vous avez entendu parler de placements comme l’ISR (Investissement Socialement Responsable) mais vous ne savez pas comment les identifier. Découvrez les labels pour vous accompagner dans un futur placement responsable ou solidaire.

Le label est une référence très utile pour reconnaître et choisir des placements responsables ou solidaires.

Vous connaissez peut-être déjà des labels utilisés dans l’alimentation ou dans d’autres secteurs d’activités, mais savez-vous qu’il en existe aussi qui certifient le caractère responsable des produits d’épargne financière. 

Plusieurs labels coexistent répondant chacun à des exigences particulières et des typologies de placements divers. Les trois principaux labels de la finance responsable pour les fonds de placements sont :

  • le label ISR qui encadre de manière exigeante et transparente l’investissement dans les entreprises qui ont de bonnes pratiques de développement durable
  • le label GreenFin qui garantit le financement de la transition écologique et énergétique,
  • le label Finansol pour les placements solidaires. 

Pourquoi nos lave-linge polluent-ils les océans?

Article paru dans Ouest-France du 30 octobre 2020

…. La question pas si bête! À chaque cycle de lavage, les vêtements relâchent des microfibres de coton, viscose et plastique qui terminent leur course dans les océans. Avec un cycle court et froid, on limite les dégâts.

Un lavage court et à froid réduit d’un tiers les micro fibres relâchées par nos vêtements.

C’est quoi le problème?

Entre les lessives de vêtements, de draps à des températures allant de 30 à 60 “C, nous relâchons l’équivalent de presque deux camions bennes qe microfibres dans les mers européennes chaque jour. Soit 13000 tonnes par an.

A chaque lavage, des microfibres se détachent de nos vêtements pour partir dans les canalisations et atterrir dans les stations d’épuration. Malgré les systèmes de filtration utilisés. les microfibres passent entre les mailles tant elles sont petites. Elles quittent les stations d’épuration pour atterrir dans le milieu marin.

De quelles microfibres parle-t-on?

Des chercheurs britanniques de l’université de Northumbria ont montré, dans une étude publiée en juin dernier dans une revue scientifique , que 114 microgrammes de microfibres étaient relâchés par kilo de vêtements lavés sur un cycle standard.

Essentiellement des microfibres naturelles, coton, laine qui se dégradent rapidement dans l’environnement. Mais il faut aussi compter avec les microfibres de plastique relâchées par nos tissus. Elles sont moins nombreuses mais plus résistantes. Elles transportent avec elles bactéries et virus, et sont ingérées par la faune marine. On retrouve désormais du plastique dans toute la chaîne alimentaire et dans tous les coins de la planète.

Comment utiliser son lave-linge en mode écolo?

L’équipe britannique a analysé différents cycles de lavage et préconise d’utiliser moins d’eau et de privilégier des températures plus froides. Ce qui fait pencher la balance vers les cycles courts et froids. Une machine de 30 minutes à 15 “C réduit d’un tiers la quantité de microfibres relarguées par rapport à un cycle de 85 minutes à 40 “C. Pas toujours compatible avec la nécessité de laver à 60°C nos masques réutilisables.

Peut-être vous dites-vous qu’un cycle délicat serait l’idéal. Attention, grave erreur! Dans une seconde étude, publiée en septembre dans En-vironnemental science & technology, ces mêmes chercheurs démontrent qu’un cycle délicat dégage jusqu’à 800000 microfibres de plus qu’un lavage classique. Autre solution: installer des filtres à microparticules dans nos ma­ chines à laver. Ce sera une obligation en France à partir du 1er janvier 2025 sur tous les lave-linge neufs.

Julie LALLOUËT-GEFFROY.

Pourquoi et comment changer sa façon de se déplacer au quotidien?

Nos modes de vie se caractérisent par une forte mobilité : au quotidien, nous nous déplaçons entre 3 et 4 fois. Le développement des moyens de transport a permis à chacun d’aller travailler de plus en plus loin, pour habiter là où chacun en avait envie. Et la voiture individuelle s’est largement imposée comme le moyen de déplacement le plus pratique. Mais la dynamique s’enraye : les déplacements quotidiens des particuliers sont un des principaux émetteurs de CO2 en France (56% des émissions du transport qui pèsent pour 39% des émissions en France-source CITEPA, soit 22% des émissions de CO2 en France). Ils contribuent également largement à la pollution de l’air (particules fines, dioxydes d’azote), à la fragmentation des espaces naturels, au bruit… Surtout, la promesse d’émancipation n’est pas tenue : le temps passé dans les embouteillages peut aller jusqu’à l’équivalent de 2 semaines par an en Ile-de-France ! Le budget transport pèse sur les ménages les plus vulnérables, la dépendance à la voiture devient un des facteurs principaux de précarisation, notamment dans les zones peu denses. Il est donc urgent de changer sa façon de se déplacer : partage, mode actif… Et si les politiques publiques prenaient enfin la mesure des enjeux environnementaux et des besoins de mobilité de chacun? Ces sujets seront à l’ordre du jour des Assises de la mobilité 2017.

Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme


Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme
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Mieux manger pour changer le futur

Le monde en face, présenté par Marina Carrère d’Encausse, propose le documentaire inédit “Recettes pour un monde meilleur – Mieux manger pour changer le futur” réalisé par Benoît Bringer.

Notre système alimentaire est le principal responsable des menaces qui pèsent sur la planète. Réchauffement climatique, perte de biodiversité, épuisement des nappes phréatiques, accaparement des terres, malnutrition, multiplication des maladies chroniques… Si rien ne change dans les dix prochaines années, le fragile équilibre qui permet la vie sur terre risque de se briser.

Notre assiette est donc le levier le plus puissant pour sauver la planète mais aussi pour améliorer notre santé. Et sur ce levier, nous pouvons tous agir.

Ce film raconte l’histoire de femmes et d’hommes qui, aux quatre coins du monde, inventent un autre modèle alimentaire bénéfique pour la planète, la nature et notre santé. De la création de fermes municipales pour des cantines 100% bio en circuit court, aux méthodes de cuisine anti-gaspillage. De la transformation de nos déchets alimentaires en compost, à une réduction de notre consommation de viande. De la mise à disposition de jardins partagés pour les plus défavorisés, aux politiques de soutiens des petits producteurs indépendants. Les solutions sont là, à portée de main.

Avec ce documentaire, Benoît Bringer, journaliste d’investigation et ancien rédacteur en chef de Cash Investigation et Prix Pulitzer avec l’équipe des Panama Papers, poursuit son travail de journalisme de solution.

Après le succès de son documentaire multiprimé “Faut-il arrêter de manger les animaux ?” (diffusé sur France 5) sur les alternatives à l’élevage industriel, il réalise un nouveau film porteur d’espoir. Sans occulter les constats alarmants, ni les questions qui dérangent, il montre comment chacun d’entre nous peut être acteur du changement et révèle les recettes pour une transition alimentaire économiquement viable.